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Life

La vie bien sûr ! Celle qui libère les formes, se moque des contours, pulvérise les cadres. Chaque fuseau de gouttes semble jouer à l’éclaireur, explorer l’algèbre des émotions. La géométrie y est indocile, préférant la circularité aux lignes droites. Ainsi, les tableaux qui se juxtaposent en une complicité sensuelle, sont-ils cascade de verre brisé ou turbulente chevelure, ou vague qui vient mourir sur le sable pour y graver ce que l’on veut y voir et qui va disparaître. Les rubans de gouttes se disjoignent pour mieux se réunir et continuer leur course folle dont seul l’éclairage pourrait en conserver la trace. La lumière, encore et toujours, suggère les récits. Sur les rives d’un étang, le vent balaye des herbes folles, brise leur quiétude pour dessiner une nouvelle harmonie. Dans l’aube agitée ou au crépuscule orageux, la nature se fait violence et se réinvente à chaque seconde. G.H

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